Quel que soit le détecteur de métaux que vous rencontrerez sur le marché, ils procèdent tous de la même manière. Cependant, si vous êtes novices en la matière, voici un tour d’horizon sur cet appareil apprécié des prospecteurs et des amateurs de chasses au trésor.
De quoi est constitué un détecteur de métaux ?
Comme son nom l’indique, le détecteur de métaux est un dispositif capable de localiser divers types d’objets à éclat métallique enfouis dans le sol. Il est possible de les identifier à des mètres de la surface tout simplement parce que ces derniers conduisent l’électricité et la chaleur. Ça va de soi pour des métaux. Le mécanisme se base entièrement sur le principe de l’induction électromagnétique.
D’une manière générale, divers éléments clés composent le matériel. Tout d’abord, vous avez le boitier de commandes. Il fait office de panneau de contrôle pour accéder aux diverses fonctionnalités de l’appareil. Selon le modèle, il peut être pourvu ou non d’un écran qui poste les informations récoltées. On note également la présence de haut-parleurs sur la majorité des spécimens que vous croisez sur le marché. Ces derniers délivrent une alerte sonore quand ils repèrent quelque chose en rapport avec la sélection effectuée sur le boitier.
Il comprend aussi une canne télescopique dont la longueur peut être modifiée à souhait dans le but de faciliter son rangement et la manipulation de l’ensemble. Et au bout de la tige, vous avez une tête de détection. Elle intègre habituellement un disque dont le type varie selon le mode de diffusion de signaux. On a alors :
- Le disque concentrique : il produit des ondes coniques. Dans le commerce, il reste le plus prisé par les utilisateurs pour sa précision.
- Le disque Widescan ou DD : son émetteur délivre une fréquence sur un large diamètre et des surfaces de grande envergure. On le retrouve surtout lors des expéditions sur des terrains minés.
Notons que la tête est reliée avec le panneau de contrôle par l’intermédiaire d’un câble.
Comment opère-t-il ?
Le principe de fonctionnement d’un détecteur de métaux reste relativement simple à comprendre. Il se base sur le phénomène d’induction électromagnétique découvert en 1831 par le physicien Michael Faraday.
La tête de l’appareil fonctionne généralement avec deux types de bobines : un émetteur et un ou plusieurs récepteurs. Le premier diffuse alors des ondes radio à basse fréquence engendrant la création d’un champ électromagnétique. Ce dernier bouge en fonction de vos déplacements. Ainsi, quand un objet conducteur métallique et électrique se trouve dans la zone, il génère une perturbation qui sera recueillie par les récepteurs. Le phénomène est ensuite traité, déchiffré et transmis sur le moniteur sous forme d’information sonore et/ou visuelle pour que l’utilisateur ait connaissance des caractéristiques de l’élément identifié.
Le décalage de phase est également un processus non négligeable dans l’usage de ce type d’équipement. Il s’agit de la durée de transmission du signal entre les bobines émettrices et réceptrices. Il varie suivant la nature, la taille, mais aussi l’épaisseur de l’objet découvert. On qualifie alors de « bons conducteurs » ceux qui transfèrent les ondes à vitesse V comme l’or, l’argent et le cuivre. De l’autre côté, on retrouve les ferromagnétiques, les matériaux à faible intensité de magnétisme.
Quelle profondeur peut-il atteindre et comment le régler ?
Grosso modo, la réelle capacité d’un détecteur de métaux dépend majoritairement de la technologie intégrée dans son système. Selon le modèle, il peut aller de cinq à une vingtaine de mètres pour les plus perfectionnés. Les fabricants équipent aujourd’hui leurs produits d’innovations, bien plus efficaces que les spécimens d’il y a une dizaine d’années.
Pour commencer à bien manipuler votre appareil, ajustez tout d’abord le niveau de sensibilité du disque. En le réglant au maximum, vous arriverez à identifier les objets de petite taille.
Ensuite, vous avez également à paramétrer votre dispositif sur le type de métal à identifier. De cette manière, vos recherches n’en seront que plus précises et vous gagnerez plus de temps en conséquence.
Quelles fonctionnalités privilégier pour se procurer un bon appareil ?
Pour avoir plus de plaisir à traquer les trésors, il vous faudra avoir sous la main le meilleur détecteur de métaux. Cependant, le choix n’est pas toujours évident avec la pluralité de modèles qui inonde le marché. Voici quelques critères à prendre en compte avant d’investir dans ce genre d’équipement :
- La prise en main : si vous débutez dans le domaine, il est préférable de vous orienter vers les dispositifs faciles à appréhender. En effet, vous pourriez perdre beaucoup de temps à comprendre ses fonctionnalités qu’à pratiquer votre activité.
- La puissance : cet élément conditionne généralement l’efficacité de l’appareil à dénicher les corps en profondeur dans le sol. Il est judicieux de se tourner vers les spécimens dotés d’ajusteur de fréquences pour que vous ne rencontriez pas de difficultés à chercher sur tous les types de terrains. En réglant la sensibilité, vous arriverez également à déceler la nature de l’objet à distinguer comme de la monnaie, des bijoux, de l’or ou d’autres métaux précieux.
- La discrimination : prenez compte de ce paramètre en fonction du métal dont vous souhaitez faire la quête. Ainsi vous serez plus sélectif dans votre démarche et éviterez de vous emballer pour tout et n’importe quoi. Si vous ne l’avez pas rentré au préalable dans les configurations, la machine n’attirera pas votre attention sur la trouvaille. Vous éviterez par la suite d’être alerté par un objet sans valeur ou de creuser au mauvais emplacement.
L’adaptabilité : ne laissez pas de côté la polyvalence de votre futur dispositif. De cette manière, vous ne risquez pas d’investir dans plusieurs appareils alors qu’un seul viendra à bout de la tâche que vous projetez de réaliser. Aussi, votre matériel sera en mesure de vous accompagner dans diverses circonstances. Vous pouvez l’utiliser dans les différents endroits tels que la forêt, la plage, dans les champs sans que cela affecte son efficacité.